"Société de l'avenir"


Une solution pour harmoniser notre société

Lors d'une dernière Tenue, je vous ai parlé de l'âge de l'être et peut être maladroitement de vous en tracer les origines en vous expliquant que d'une pratique animale elle est devenue une revendication intellectuelle, que nous maçons devons conscientiser. Lui seul peut garantir notre avenir par l'éthique généreuse que d'instinct nous lui accordons. Le monde de l'avoir, sans aucune valeur divine, n'est qu'un monde en perpétuel déséquilibre, apportant misère et mort par manières vicieuses.

Vous allez penser, quoi faire pour changer cette situation infernale ?

A priori, cela ne me paraît pas très compliqué :

Premièrement, il faut le désirer.

Deuxièmement il suffit de changer notre mode d'organisation.

 

C'est simple, non ?

 

Plus facile à dire qu'à faire ? Je ne le pense pas, c'est beaucoup plus facile que nous ne le pensons. Les organisations partant de l'être peuvent s'organiser sans entrer en dualité. L'harmonie  se met très normalement en place, surtout avec le bagage intellectuel mais surtout spirituel que nous possédons. Par exemple, notre conception du divin dans la matière nous oblige à aimer, donc à respecter l'autre sous toutes ses formes. Puis LE TOUT EGAL AU UN. Est une approche de la vie et de l'univers que nous connaissons très bien, une armure contre tous les dévoiements.

 

Compte tenu de ce que je viens de vous dire, Je vais vous parler brièvement d'une invention proposée par Thomas Paine lors de la Révolution en 1797 dans un court texte appelé « La justice agraire » ou il considérait que tout homme en naissant devait être propriétaire d'une parcelle de terre pour subvenir à ses besoins. Si pour une raison quelconque il en était dépossédé, la société lui était redevable d'un revenu équivalant. Une des plus fantastique idée que la révolution ait pu commettre et évidemment évincer :

 

C'est le revenu d'existence

 

Une femme m'a dit un jour « ma pension de retraite ne me suffit pas pour vivre » et elle a ajouté « mais c'est logique, j'ai élevé mes trois enfants, ensuite j'ai pris soin de ma mère, et pendant de nombreuses années, je me suis occupé de mon mari malade » et de conclure son récit comme une évidence « je n'ai jamais travaillé ! ». Ces propos sont symptomatiques de notre époque. Une activité non rémunérée  au service des autres n'est pas reconnue comme un travail. La division du travail et sa conséquence, le fait que des personnes dépendant des prestations perçues par d'autres pour pouvoir vivre, a déformé la notion de travail.

Il est donc utile et nécessaire de s'interroger sur l'avenir de la société du travail. Le progrès technologique a pour conséquence que le processus de création de valeur requiert de moins en moins de personnes et cela n'ira pas en s'arrangeant, n'annonce t' on que d'ici 2020, 3 ou 4 millions de chômeurs supplémentaires pour cause de robotisation.

 

Même si ce pronostic ne s'avère pas exact, nous devrions nous demander dans quelle société nous voulons vivre demain. Parce que, tout d'abord, nous connaissons une abondance de biens et de services inimaginables pour les générations antérieures. Ensuite nous avons également compris que nous devions gérer les ressources naturelles de manière plus durable. Enfin, pour le moment, les gens ont encore besoin d'un travail rémunéré pour pouvoir bénéficier de la prospérité.

 

Il existe une solution pour transformer notre société, sortir des idées reçues figées dans des cadres conventionnels et dépasser les désirs individualistes. Bien sur cette simplicité est hors de portée pour des élites et des citoyens qui compliquent les choses en les simplifiant. Pensez, savoir que l'argent n'existe pas, qu'il faut le créer juste pour nos besoins d'échanges, ne pas pouvoir voler l'autre même subtilement, cette perte de pouvoir est tout simplement horrifique.

 

La solution simple pour compliquer la chose, la B.C.E. au lieu avec le « Quantitative Easing » (planche à billets) de dispenser cette manne pour les poches des banques et des grandes fortunes, pourrait émettre des liquidités sans créance, peut être 3 ou 4 points des PIB. Cet argent serait redistribué sous forme d'impôt négatif aux citoyens des pays de la zone euro dont les revenus sont les plus faibles. A repartir équitablement, plus pour celui sans revenu et un peu moins pour celui qui en a un mais qui à l'évidence ne sera jamais très élevé.

Réfléchissez bien, ces 3 ou 4 points vont se repartir dans la consommation. Ils vont permettre de réduire les dépenses sociales dont une partie est transférée sur les liquidités « sans créance » de la B.C.E.. Une autre partie finira dans les caisses de l’État sous forme de taxes diverses. Au moins, le peuple aura les moyens au moins de vivre simplement. La croissance va augmenter et les inquiétudes s’apaiser. Cela nous permettra d'étudier une autre répartition du travail devenu un luxe et remettre en cause toutes nos échelles de valeurs.

 

Aux détracteurs du revenu d'existence, qui craignent que plus personne ne travaille, qu'ils se rassurent, a part quelques parasites à la quantité incompressible (il y en a même chez les abeilles), les humains aiment travailler, s'ils n'avaient pas aimé cela, il y aurait longtemps que la race humaine aurait disparue, voir l'introduction de l'article.

On se demande pourquoi cette solution n'est pas au moins examinée par les régisseurs du système. Le principe est simple. Il consiste à résoudre non pas la question de la croissance et de la soi disant dette, mais le problème de la pauvreté. En enrichissant les pauvres, on relance la croissance, on maintien le statut des classes moyennes. Évidemment nous ne sommes pas dans l'orthodoxie du néo-capitalisme. Mais par ce biais, il est possible de faire évoluer les individus sans grosses difficultés, le travail devenant un passe temps agréable.

 

Rêvons, un changement de société change les hommes qui la composent. Libérés des soucis primordiaux, bien dirigé, les hommes vont pouvoir évoluer et redevenir les vecteurs du Divin, inexprimable quantité dont nous sommes la mémoire et l'intelligence, l'honorer dans les recherches avec le savoir comme seul récompense. C'est à nous qu'il revient de poursuivre son œuvre

dans tous les domaines pour véritablement mettre L'UNIVERS EN LUMIÈRE stade ultime de l'accomplissement de notre destinée et l'ouverture d'une autre aventure, mais ceci est une autre histoire.

 

Si vous avez des idées originale sur la société de l'être ou même tout simplement ajouter ou corriger ces idées de base, n'hésitez surtout pas.

 

Michel T.

22/02/15